Début de page textile, hommage à l'eau!

Il faut dire qu'aux Açores, elle est partout! Les lacs, l'océan, les cascades, les fontaines et... la pluie! 

Et avec ce motif, un petit clin d’œil à notre sortie en mer où nous avons eu la chance de croiser la baleine bleue.

Comme j'ai préféré la savourer des yeux, elle n'est pas entrée dans la boîte! 

Seulement le Mont Pico qui a aussi droit à son portrait!

Sao Jorge - Açores

Un joli bassin au milieu des pâturages...

C'est aussi le départ d'une randonnée qui débute sur les crêtes de l'île Sao Jorge à environ 700 m d'altitude, qui suit un sentier muletier et descend jusqu'à la mer

Le sentier bordé de haies d'hortensias comme partout sur l'archipel (on se dit que, vraiment, il faudrait voir ces plantes en fleurs!)

Les vaches ne sont pas loin...

... les barrières sur le chemin le confirment: nous, on passe à gauche, elles, à droite!

Nous rejoignons le fond de la vallée, au bord du chemin, fougères, myrtilliers, bruyères... on se croirait presque à la maison!

La côte se rapproche, les falaises plongent dans la mer de manière impressionnante!

Et au détour du chemin, un spectacle surprenant apparaît: un bout de terre, la Faja do Santo Cristo avec son lagon et son église: une présence humaine au bout du monde!

Accessible seulement à pied (et maintenant malheureusement aussi en quad), ce promontoire isolé ne laisse pas indifférent!

Quelques maisons, une église et un cimetière...

Nous poursuivons le chemin en longeant la côte

Un dernier coup d’œil vers la Faja que nous venons de quitter

En même temps que le soleil s'installe, une nouvelle surprise sous nos yeux: la Faja dos Cubres

Nous sommes au bout de notre marche, le temps de s'asseoir un moment pour goûter à la beauté des lieux, le taxi vient nous reprendre.

Après une montée bien sinueuse vers le plateau, le chauffeur a la gentillesse de nous arrêter sur un belvédère, ce qui nous permet d'admirer le décor sur les 2 Fajas que nous avons traversées.

L'île de Pico renferme un paysage  exceptionnel, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, un vignoble qui remonte au XVe siècle. Un après-midi de randonnée permet de longer la côte et de traverser ce site incroyable!

De longs murs formant un réseau de petites parcelles sont érigés parallèlement à la côte rocheuse et remontent vers l'intérieur des terres.

Ils forment de petits rectangles qui abritent les plants de vigne du vent et des embruns.

La production viticole sur l’île du Pico atteint son apogée au XIXe siècle avant de connaître un déclin progressif dû à la maladie qui frappe les cultures. Passablement de surfaces ne sont plus exploitées et on a l'impression d'être face à des ruines d'habitations...

La production viticole continue cependant à se développer, mais en faibles quantités.

Certains espaces sont réservés à la culture des figuiers

A cette saison, on a du mal à réaliser qu'il s'agit d'espaces entretenus et que le raisin va pousser dans ces conditions!

Afin que les grappes ne s'étalent pas au sol, les branches sont surélevées sur une pierre.

Les murs s'étalent à perte de vue, quel spectacle!

Le sentier emprunte des passages plein de charme...

... même si on s'y sent un peu à l'étroit!

Après quelques kilomètres de marche, nous quittons les vignes...

... et continuons vers Madalena, où nous logeons, en suivant la côte.

La mer est mouvementée, magnifique, et même si le ciel est bien couvert à présent, la lumière est très belle avec la vue sur l'île de Faial au loin.

Sete Cidades - Açores

Snack-bar avec vue sur la mer!

 Sur l'île de Pico, un très bel itinéraire de randonnée, le Caminho dos burros (le chemin des ânes). Il part d'un plateau situé à plus de 700m et descend jusqu'à la mer. Pour pénétrer sur le chemin, on ne passe pas par la barrière, mais par un joli escalier en muret!

Le temps est plutôt gris et froid, mais le site est magnifique.

Nous déambulons, seuls au monde, dans une nature très sauvage, sur un sentier de pierres volcaniques.

Le Mont Pico (2300 m) se cache dans les nuages

La végétation endémique des Açores nous entoure.

La plus facile à reconnaître, la bruyère arborescente des Açores

Des lichens incroyables

Nous rejoignons bientôt une piste, la végétation s'allonge!

Passage dans une forêt avant de déboucher sur une route bordée d'azalées qui nous amène à un parc forestier aménagé où se côtoient plantes indigènes et espèces ornementales.

Finalement, avant d'atteindre la côte, nous suivons un sentier qui traverse des vignes abandonnées, entourées de murets de basalte. La végétation a envahi les lieux depuis que les hommes ne s'occupent plus des cultures.

J'avoue que ce chemin rempli de l'histoire et du travail des hommes me séduit beaucoup.

Quelques marches avant d'arriver à Baia das Canas

Nous voilà à l'Océan, tout ébahis devant cette plage de gros galets noirs...

... s'installer un moment et profiter de ce bel endroit!

Il semble, que ça ne tourne pas rond en ce moment sur ma table!

Les carrés du Défi 2018, un peu de retard avec les vancances...

Des carrés au crochet mis en route pour avoir un petit ouvrage de vacances, simple et léger.

Du fil Holsgarn. ce que je vais en faire... encore à préciser! Pour l'instant, je m'amuse un peu...

Et enfin, des carrés mis en place en vue d'une nouvelle page textile inspirée des Açores.

Un montage de fond installé en "tissant" les bandes de tissus, comme je l'avais fait pour ma première page.

Des tons contrastés tout droit sortis des décors des îles: le noir de la pierre de lave et le blanc de la peinture sur les bâtiments, spécialement les églises!

Tant de projets! Quand je vous disais que ça ne tournait pas rond!

A suivre...

Piscine thermale - Furnas - Açores

Quel plaisir de plonger dans cette eau à 35°, au coeur d'un magnifique parc, après une journée de marche! Drôle de couleur, me direz-vous! Mais non, ce bassin n'est pas sale, il s'agit d'une eau ferrugineuse. On en ressort un peu rouge, mais détendu!

De l'eau chaude, à Furnas, il y en a dans tous les coins. Quasi dans la ville, on trouve un ensemble de "solfatares", fumerolles, petits geysers et sources chaudes.

Ça fume et ça sent l'oeuf pourri...

Même à travers les murs (je n'aimerais pas habiter dans le quartier!)

Ça bouillonne de partout...

Et pour mon grand bonheur, il y a de nombreuses fontaines!

En bonne Suissesse, je traduirais ainsi

Interdit de laver les boilles à lait et autres ustensiles!

♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

 A quelques kilomètres de là, près du Lagoa das Furnas que je vous avais présenté, se trouvent également des solfatores qui constituent le site de cuisson du "cozido", le plat traditionnel du coin.  

Grâce à l'activité géothermique de l'endroit, des  casseroles mijotent dans des trous durant 5-6h. Le "cozido" est une sorte de pot-au-feu constitué de différents morceaux de viandes,  saucisses et de légumes.

Chaque restaurant à ses trous réservés!

Ce n'est pas de la haute gastronomie, mais une tradition culinaire à goûter!

C'est par une matinée radieuse que nous nous dirigeons vers l'ouest de l'île de Sao Miguel.

Paysage verdoyant, encore et toujours, façonné par de petits cônes volcaniques.

La randonnée est prévue dans un des sites les plus emblématiques de l'île: la Caldeira de Sete Cidades. Nous laissons la voiture à la Vista do Rei, un belvédère très couru par les touristes. Nous avançons de quelques pas sur le chemin pour admirer la vue sur la Caldeira: un diamètre de 5 km, des parois de près de 400 m de haut, un lac de cratère au fond: le spectacle est remarquable.

Un peu plus loin, nous admirons les contours d'une petite caldeira... dans la caldeira. Elle se nomme Caldeira Seca! La forêt au pied des pentes est joliment découpée! 

D'un côté du chemin, le lac, de l'autre, la mer qu'on devine, et les vaches... fribourgeoises!

Avant de descendre vers le cratère, nous contemplons le chemin de crête parcouru...

... et jetons un coup d’œil vers le bas, c'est raide...

... mais pas si long à descendre. Et nous voilà au bord du lac

Nous traversons la petite ville de Sete Cidades, faisons un tour par son église,

avant de nous diriger vers le pont aux 7 arches qui sépare le lac... en 2 lacs!

C'est de là que nous repartons pour une bonne grimpette, rejoindre le bord de la caldeira.

Un autre point de vue sur les lacs avec le pont...

... et c'est avant d'atteindre le sommet que l'on comprend pourquoi ces deux étendues d'eau s'appellent le lac bleu et le lac vert!

♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Sur la route du retour, nous faisons halte à un petit sanctuaire: Notre-Dame de la Paix.

Il domine l'Océan, à ses pieds la cité de Vila do Franca avec ses plantations de bananiers et ses serres de culture d'ananas.

Une jolie terrasse pavée de galets

Un havre de paix, vraiment.