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Au bord du chemin qui longe le Lac de Salanfe, 2 abreuvoirs pour les bêtes qui pâturent dans les vastes étendues de cet alpage.
Pas beaucoup de vaches autour... elles préfèrent descendre boire à la plage!
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Monter au barrage de Salanfe et emprunter le chemin qui fait le tour du lac, c'est toujours un bonheur.
L'occasion à cette saison de rencontrer plusieurs espèces de gentianes.
Tout d'abord la petite mauve, la gentiane champêtre, assez courante.
Dans ce coin des Alpes au sol calcaire, la gentiane jaune, la grande, est également présente.
J'aime bien la retrouver, elle me rappelle les grands pâturages de mon Jura natal!
Sauf qu'ici, le cadre est différent: la roche est grise...
...elle côtoie les épilobes...
... elle lève la tête et admire les Dents du Midi...
... et elle a aussi vue sur le lac!
Cette année, elle est particulièrement florissante et s'épanouit en larges bouquets.
Au bout du lac, on traverse un grand plateau.
Sur ce terrain, la vie est rude pour les plantes. On y découvre une autre gentiane, mais elle est nettement plus discrète, car toute petite, adaptée au sol!
La gentiane des neiges est peu fréquente et pousse généralement au-dessus de 1500 m.
Surprenant quand même de penser qu'elle fait partie de la même famille que la grande jaune, et pourtant...
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Une très jolie randonnée qui va des Marécottes au barrage d'Emosson, qui traverse des forêts...
...des pâturages à l'Alpage de Fénestral
Un sentier bien tracé qui monte tranquillement...
...qui offre une belle vue sur les massifs de la Vallée du Trient, même si le temps n'est pas exceptionnel
... qui surplombe Finhaut...
et qui est parsemée tout au long de magnifiques bouquets de bruyère
Une plante que je connais depuis longtemps, mais que j'ai vraiment commencé à apprécier lors de mes séjours en Bretagne: la lande dans le Monts d'Arrée, sur l'île d'Ouessant ou vers la pointe du Raz, quelle merveille ces étendues fleuries de rose.
Alors sur ce chemin où la bruyère nous accompagne tout au long, je m'émerveille!
Elle orne même notre table de pique-nique!
Vers Emosson, au bord du chemin de pierre, elle met de la couleur dans le gris.
En montagne, qui dit bruyère dit myrtilles dans les parages... le dessert nous est offert
On se régale! On met une petite réserve en boîte!
Petite pause en arrivant à Emosson. En admiration devant les montagnes qui jouent avec le nuées. Le sommet du Mont-Blanc se cache...
alors que l'aiguille des Drus se laisse apercevoir entre 2 nuages
Un très joli trajet, un peu plus de 9 km et environ 950 m de dénivelée. Retour en bus et train!
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En montant au Col de Balme, au-dessus de Trient, une bassine qui attend la venue du bétail.
C'est le mois de juin, l'herbe est encore bien verte!
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Surprise du matin en me penchant vers la barrière de terrasse à côté...
... de nouveaux voisins, de jeunes geais, me semble-t-il, en train de faire tranquillement leur toilette
Pas encore peureux... mais ne sont pas restés bien longtemps...
Au contraire de 3 autres volatiles qui se sont installés sur mon tas de bois!
Toujours les oiseaux d'Arno et Carlos, avec des restes de Rowan Fine tweed et interprétés à ma manière!
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Cela fait longtemps que j'avais envie de reproduire en broderie ces jolies fleurs du bord du chemin que je ne cesse de photographier. Un peu de temps durant ces vacances pour mettre le projet en route.
Voilà le résultat d'une première étape (j'espère qu'il y en aura d'autres!): les fleurs des près présentes spécialement durant le mois de juillet.
A la base, un support à broder à partir du tressage de plusieurs bandes de tissus...
... le tout fixé sur une toile à beurre rigide pour permettre une jolie broderie sans tambour.
Un choix technique: de la broderie traditionnelle pour les fleurs, et des petits points pour les entourer. Séduite par un livre et une philosophie, Slow stich (en référence à slow Food opposé à Fast Food) j'ai essayé de mettre en pratique cette manière de faire.
Le choix des plantes à broder: j'en avais rencontrées de jolies ces derniers temps.
Parmi celles-ci, des coups de coeur pour ces fleurs toute simples mais précieuses pour la biodiversité. Par exemple le thym-serpolet, si parfumé et si accueillant pour les papillons.
La knautie qui héberge également toujours des tas d'insectes.
La campanule barbue, toute timide mais si mignonne, et vraiment barbue!
Le trèfle rose, sucré, apprécié également des papillons.
L'arnica qui ne paie pas de mine, mais qui soigne tant de maux.
et l'achillée, sans prétention, mais parée de si ravissantes petites fleurs.
En souvenir de cet été si riche en papillons, j'ai ajouté, en appliqué, un petit papillon orange, le cuivré.
Une petite date dans le coin, peut-être pour me motiver à réaliser d'autre "pages" de ce style et constituer un Journal textile, pourquoi pas!
Alors peut-être à suivre...
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A la fromagerie-buvette d'Emaney
Il n'y a pas que les marcheurs qui étanchent leur soif!
Des petites truies qui semblent apprécier leur séjour à la montagne!
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Je vous avais laissés à la buvette l'autre jour, il va falloir se remettre en route! Pour une jolie grimpette depuis l'Alpage d'Emaney vers le Lac de Blantsin.
Un sentier assez raide qui serpente sur un flanc de montagne orienté nord, donc plutôt humide, mais magnifiquement fleuri!
Et cette année particulièrement couvert de gentianes pourpres.
Elles ressemblent aux grandes gentianes jaunes, leurs feuilles et la disposition des fleurs sont un peu similaires.
Leur couleur est particulière, leurs boutons presque noir!
Quelle jolie mise en place des pétales!
Un peu plus haut adénostyles et cicerbites peuplent la moindre clairière.
Les cicerbites...
Un coin un peu plus marécageux et la ciboulette s'installe. Je cueille une petite fleur pour épicer mon sandwich!
Encore des gentianes avant d'arriver...
... et me voilà au Lac de Blantsin (2150 m), pas beaucoup d'eau cette année, quelques restes de neige quand même!
Y a plus qu'à redescendre!
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