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La Biennale des arts textiles contemporains aura tout bientôt lieu à Avenches.
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A la Crettaz du Trétien
Je précise de quelle Créttaz (ou Crette selon la nouvelle terminologie) il s'agit, car c'est un nom de lieu très courant en Valais et même dans la Vallée du Trient, il y a plusieurs Crettaz! Celle-ci se situe à environ 50 minutes à pied des Marécottes.
Deux jolies fontaines, simples et rustiques, dans cet alpage. La première sous les chalets.
La seconde un peu au-dessus nous accueille souvent pour une petite pause désaltérante avant de poursuivre le sentier qui grimpe vers le Vallon d'Emaney ou vers Finhaut.
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Il y a fort fort longtemps, j'avais l'intention de teindre de manière naturelle de la laine que je filais, j'avais même acheté un livre, mais je ne me suis jamais lancée!
Ces derniers temps, dans l'ambiance slow stich cette envie m'a reprise. Après quelques farfouilles sur internet, j'ai constaté qu'au bord du chemin quand je vais en montagne, j'ai de la matière première. Donc en route pour une petite cueillette!
Montée à la Creusaz au-dessus des Marécottes (ok, j'ai pris la cabine...), une lumière magnifique le week-end dernier, après les chutes de neige.
Je trouve vite ce qu'il me faut: bruyère à profusion
et quelques touffes de millepertuis
Il n'y a plus qu'à redescendre (ok, en cabine...) et à faire cuire tout cela.
Si si, le jus se colore! Filtrer et plonger dedans les tissus que j'avais préparés auparavant afin que le colorant se fixe bien (mordançage).
Et attendre la surprise! Il s'est effectivement passé quelque chose: mes morceaux de toile de coton et de lin ont pris de jolies teintes. J'ai pu constater qu'en laissant reposer quelques heures en plus, la couleur fonce.
A gauche, les fleurs de bruyère: un joli vert tendre qui tire vers le jaune, et à droite le millepertuis qui donne un beige un peu rosé. Evidemment, la photo ne rend pas exactement les couleurs qui sont un peu plus pâles en réalité.
Ma préférence pour la bruyère
Même si j'aime bien le rendu du millepertuis sur un morceau de drap ancien
Je me suis bien amusée et je vais certainement recommencer avec d'autres plantes, mais en attendant, j'ai un reste de bruyère qui m'attend!
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Une magnifique exposition à Charmey, en Gruyère, elle regroupe des artistes du monde entier qui travaillent le papier.
La diversité des techniques m'émerveille, la finesse du travail aussi...
Je vous présente quelques coups de cœur, je n'ai malheureusement pas retenu les noms des artistes.
Mon âme de tricoteuse a été séduite par ces deux présentations
Et pour moi qui aime la nature et les plantes, je suis particulièrement touchée par les créations en papier végétal comme ces deux robes.
Un très beau reportage ICI, retrace le travail d'une artiste Suisse, Viviane Fontaine, et met bien en valeur tout son processus de création, de la cueillette de la plante à la réalisation de la pièce en papier.
L'expo est à voir jusqu'en octobre, elle vaut le détour, surtout que l'endroit est charmant!
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En montant vers la cabane de Bricola, Ferpècle, Val d'Hérens
Non, il ne s'agit pas d'un institut de thalassothérapie rustique... mais juste d'une buvette à vaches avec une jolie vue!
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Dernier reportage de nos balades en montagne des vacances, une excursion tout au fond du Val d'Hérens, à partir de Ferpècle.
Un paysage grandiose car presque dès le départ du chemin, on se retrouve entouré de hautes montagnes et de glaciers. Tout d'abord apparaît le glacier du Mont Miné.
On constate que lui aussi a bien reculé, les moraines de chaque côté de la vallée glacière en témoignent.
La cabane Bricola par laquelle nous allons passer est en vue.
Alors qu'on s'élève sur le sentier, un festival de fleurs s'offre à nous: joubarbes, gentianes pourpres, centaurées, et arnica.
et les papillons tourbillonnent en tout sens.
A l'approche de la cabane de Bricola, un second glacier se montre: le glacier de Ferpècle.
On se sent tout petit!
Au fond de la vallée, les deux torrents glaciaires se rejoignent et dessinent des traits d'argent dans le sable.
Il n'y a pas si longtemps, c'étaient les deux glaciers qui se rejoignaient là...
La cabane de Bricola n'est pas un refuge de montagne, mais un abri pour le personnel en charge de l'entretien des prises d'eau pour le barrage de la Grande Dixence situées dans la région. L'alpage, lui, semble déserté, les maisons en pierres sont en train de s'écrouler, dommage...
Nous poursuivons le chemin, la Dent Blanche juste au-dessus de nous. Pas rien, elle culmine tout de même à 4357m
Plus très blanche, malheureusement...
Beaucoup d'eau dans la région, et de gros torrents.
De l'eau utilisée pour les barrages, on voit en contrebas une construction de prise d'eau
Le glacier de Ferpècle nous accompagne...
Mais aussi toujours une flore magnifique dans ces prairies exposées plein soleil.
Une autre variété de joubarbe, des gentianes champêtres, des joncs et des campanules blanches.
Et des papillons encore et toujours...
... qui n'ont pas peur de ce faire piquer sur les cirses épineux, comme ce magnifique paon du jour
ou cette petite tortue...
Le retour vers la voiture se fait par le même sentier...
et comme la marche n'était pas très longue, nous redescendons tout légers comme les petites fleurs des prés!
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Confection d'un petit pique-épingles qui sent bon la montagne!
Pour le support, un rondin de mélèze ramassé dans la forêt...
Une petite déco, du lichen, également trouvé au bord du chemin...
Un petit tapis de velours vert pour accueillir quelques points de noeud roses et des perles
... des petits boutons qui rappellent ces coussinets de silènes que l'on rencontre en haute montagne
... et voilà...
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Sur les rives du lac de Salanfe, d'autres fleurs que les gentianes.
On retrouve bien sûr les grandes épilobes (épilobes à feuilles étroites)
Mais sur la plaine au fond du lac où les conditions sont plus rudes, on trouve les épilobes de Fleischer, celles qui poussent en altitude.
Elles ressemblent à leurs grandes sœurs, en plus petit.
Dans ce sol très pierreux, les campanules des montagnes se plaisent aussi, c'est la pleine saison!
Et ici et là, les linaires forment de petites grappes.
Ces minis fleurs peuvent pousser jusqu'à 3000m, elles apprécient le sol caillouteux et humide.
En pleine floraison, dans les lieux plutôt humides, le saxifrage faux aïzoon éclate de jaune
Dès qu'il y a un petit ou grand torrent, il est là!
J'aime ses petites fleurs en étoile...
... et sa couleur qui se marie si bien avec le gris de la roche.
Le bord sud du lac est moins sec, et surtout, la roche est cristalline (non calcaire), la végétation change complètement. On y retrouve la gentiane pourpre, le millepertuis, l'alchémille des Alpes...
Et plus loin, au pied des rochers, là où humidité et fraîcheur sont bien présentes, les adénostyles forment une haie d'honneur.
Pour finir ainsi notre tour du lac en beauté, malgré une petite rincée...
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