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Pour une fois, pas de sommet enneigé, de chemin escarpé, de rocher vertigineux, de torrent fougueux... mais une balade douceur dans le Jura. Départ de St-Brais où quelques rochers calcaires (tout de même!) nous saluent au passage...
... et descente en direction du Doubs à travers une campagne accueillante. En cette fin d'été, la nature est généreuse: pommiers sauvages...
... et aubépines bien chargés
Les potagers des fermes au bord du chemin sont aussi bien garnis!
Des collectionneurs de vieilles machines agricoles semblent installés par là!
Le charme des maisons jurassiennes, simples, mais authentiques.
Une descente qui se poursuit à travers les pâturages.
Difficile d'imaginer que là au fond coule une rivière!
Et pourtant nous y arrivons bientôt, voilà le Doubs...
... que nous longeons en suivant un chemin forestier
Au fil du Doubs, une rivière calme et paisible, particulièrement en cette fin d'été où le débit est très bas.
Pas question pour les canoës d'aller y naviguer
Par contre le bac de Tariche fonctionne!
Afin d'éviter de marcher sur la route goudronnée, notre "taxi" vient nous chercher et nous emmène jusqu'à St-Ursanne. Quel plaisir de revoir cette petite cité médiévale où je n'étais plus allée depuis de nombreuses années!
Sa Collégiale et son cloître.
Ses petites rues où il fait bon flâner.
S'arrêter chez la tisserande
Et franchir le pont de St-Jean en se disant que cette journée a un petit air de vacances!
Si vous passez par là, une expo dans le cloître à ne pas manquer, mais qui se termine malheureusement tout bientôt!
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Oh lala comme je m'éparpille dans mes ouvrages, en voici plusieurs en cours en ce moment! Heureusement, ce week-end de grisouille m'a permis d'avancer un peu!
Sur la lancée de la petite pochette brodée, avec fermoir, la toile teinte aux myrtilles est prête pour accueillir les futures broderies en laine!
Une nouvelle page textile qui s'annonce, inspirée de mes vadrouilles dans les pierriers.
Comme pour les autres pages, les petits points à la manière "slow stitch" ornent la toile.
Et finalement, pour le montage de la prairie fleurie j'aurai besoin de deux bandes. Les voilà en cours avec une branche feuillue.
Toujours sur la soie sauvage, un régal à broder...
Comme vous le voyez, je papillonne!
Beau lundi!
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Toujours un grand plaisir de partir vadrouiller dans le Vallon d'Emaney. Un endroit sauvage...
... un alpage authentique...
... où il ne faut jamais manquer de s'arrêter pour acheter du fromage et du sérac!
Mais ce sera pour le retour! Pour l'instant nous passons plus loin...
... direction le Col de Barberine.
Cette fois-ci, le but de notre randonnée est particulier: ce ne sont pas les prairies et les petites fleurs que nous recherchons, mais nous partons dans le but d'explorer de grandes dalles de roche...
... car elles renferment, paraît-il, des traces d'animaux, ancêtres des dinosaures.
Et oui, il n'y a pas que le site d'Emosson qui intéresse les paléontologues! Depuis quelques années, dans la combe sous le Col de Barberine (2300 m), la neige éternelle s'est retirée, laissant apparaître de grandes dalles, très semblables à celles d'Emosson.
Des chercheurs ont trouvé, sur ce qui constituait à l'époque une plage, des empreintes d’archosaures primitifs.
En parcourant les dalles et d'après les renseignements que nous avons pu trouver ici, cette succession de trous serait les traces de pas d'un animal en déplacement.
Rien de bien spectaculaire, mais intéressant tout de même d'essayer d'imaginer qu'il y a 240 millions d'années une grosse bébête, une sorte de varan de 2-3 mètres, se promenait sur la plage par ici...
... qu'il y avait la mer sur l'Europe, que le Valais était plat et que le Luisin n'existait pas!
Redescendre en se disant que ces parois rocheuses racontent de sacrés histoires sur notre terre...
... et ramasser quelques débris de roche en souvenir avec une petite idée en tête!
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Une petite pochette avec fermoir d'après le modèle d'un livre de Yumiko Higuchi.
Pas trop l'habitude de broder en remplissant les surfaces avec le point de chaînette, une technique très utilisée par la Japonaise.
Le pompon fait aussi partie du modèle!
Teinture végétale de la toile réalisée l'été dernier et fil à broder en laine de chez Teinture sauvage
Une petite pochette qui aura certainement une grande soeur, j'ai encore du fil à broder...
... un morceau de toile teinte à la myrtille et un fermoir plus large qui m'attendent!
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Sur le bord du sentier, ça sent la fin de l'été, les feuillages prennent de la couleur...
Les sorbiers des oiseleurs plient sous le poids de leurs fruits
Même leurs feuilles se teintent d'orange...
... idem pour les pimprenelles
Le Mont-Blanc, lui, reste blanc!
Les feuilles du rumex et des épilobes rougissent
Et tiens cette tache rouge, ici, pas vraiment de saison! C'est mieux de la faire disparaître!
Les vératres tirent plutôt vers le jaune...
...alors que l' euphorbe s'offre un petit chapeau rouge...
... et le bois-gentil une jupette écarlate
Toutes les saisons sont belles!
Bonne semaine!
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Et bien oui, le modèle de Kate Davis, Strathendrick, est toujours sur ma table! Mais le dos est terminé et les fils rentrés!
J'ai choisi de le tricoter en deux parties, pas trop envie de le réaliser en rond avec des rangs de 400 mailles, même si je dois tricoter aussi à l'envers...
Les mailles sont en attente, je les reprendrai pour l'encolure et les épaules.
Comme la fraîcheur s'annonce, je vais m'y remettre, en route pour la deuxième partie!
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Voici la suite de mes expérimentations de ce mois d'août en ce qui concerne les teintures végétales. Je vous avais laissés avec un bocal où macéraient des myrtilles. Après 3 jours, le liquide filtré, j'ai pu y plonger mon tissu, le faire cuire 1 heure, y replonger 2 autres tissus, faire sécher tout cela pour un résultat, ma fois, très satisfaisant!
Les couleurs ne ressortent pas exactement sur la photo, mais ça donne une idée!
Et voici ma série de morceaux de draps anciens teints cette saison avec différentes plantes. Petite réserve pour mes broderies futures!
Et comme j'étais tout de même un peu frustrée du maigre dessert avec les myrtilles qui restaient, je suis repartie pour une cueillette ce week-end, en compagnie de Monsieur Azalée, sans prévoir de teinture!
J'en ai même profité pour ramasser quelques branches colorées pour fabriquer une couronne d'automne!
Comme quoi les myrtilliers, ça sert à des tas de choses...
Même à faire bronzette!
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Depuis longtemps je souhaitais découvrir le Musée de l'Art Brut de Lausanne. Très réputé, il a vu le jour grâce à Jean Dubuffet qui a légué sa Collection à la ville de Lausanne.
Sur le site du Musée on peut lire cette définition:
" Les œuvres d’Art Brut sont réalisées par des créateurs autodidactes, des marginaux retranchés dans une position d’esprit rebelle ou imperméables aux normes et valeurs collectives, qui créent sans se préoccuper ni de la critique du public ni du regard d’autrui. Sans besoin de reconnaissance ni d’approbation, ils conçoivent un univers à leur propre usage. Leurs travaux, réalisés à l’aide de moyens et de matériaux généralement inédits, sont indemnes d’influences issues de la tradition artistique et mettent en application des modes de figuration singuliers.C’est au peintre français Jean Dubuffet que l’on doit le concept d’Art Brut."
Très souvent, ces créateurs présentent des troubles psychiatriques, des handicaps mentaux ou ont vécu des événements particulièrement douloureux dans leur vie.
Dans la présentation des œuvres au Musée, l'itinéraire de la vie des artistes est toujours "racontée", ce qui nous fait entrer dans ces réalisations avec beaucoup d'émotion.
En ce moment, le Musée présente les œuvres acquises ces dernières années et on visite également une partie des collections plus anciennes. Je vous partage quelques coups de cœur. Par exemple ces tableaux d'Alfred Neumayr où le motif minuscule, répétitif, se développe sur de grande surfaces. Abstraites ou pas ces images nous accrochent.
Stanislaw Zagajewski et ses bas-reliefs en terre
L'univers coloré et fantasmé d'Aloïse Corbaz
Quelques objets textiles, essentiellement des personnages.
Et ce qui est pour moi l'immense coup de cœur de cette exposition, la robe de Marguerite Sirvins.
Pour réaliser ce vêtement, elle va tirer les fils de draps usagés et les broder/crocheter avec une aiguille à coudre. Très atteinte par des délires et hallucinations elle veut réaliser une robe de mariée pour des noces imaginaires. Le travail est exceptionnel et l'histoire de cette pièce bouleversante.
J'ai découvert Marguerite Sirvins et sa robe, grâce à un livre retraçant le parcours de sa vie. Cet ouvrage permet aussi d'entrer dans l'univers des hôpitaux psychiatriques au milieu du XXe siècle. Je vous le conseille vivement!
Et je vous encourage à visiter la Collection d'Art Brut de Lausanne (c'est sûr, j'y retournerai!) ou sinon à passer par son site très fourni! C'est ICI
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