Toutes les plantes de la prairie ont fleuri, place aux habitants à présent!

Certains se cachent!

J'en profite pour réessayer certains points

Comme ce point de picot tissé qui demande beaucoup de patience et de minutie avec un seul fil mouliné!

A suivre...

Au coeur de la montagne, entre 2000 et 3000 m, la nature oeuvre de toutes ses forces pour installer la vie et surtout pour lui permettre de résister. Et une de ses méthodes, c'est de se faire tout petit! Les fleurs deviennent ainsi de véritables bijoux sertis dans la roche.

La petite gentiane de Bavière réclame tout de même un peu de terre et de gazon.

D'autres se satisfont d'une fente rocheuse contenant un peu d'humus comme la joubarbe

... le saxifrage faux-bryum

ou le saxifrage à feuilles opposées

qui peut aussi se contenter d'un peu de gravier.

Le lotier, que l'on trouve aussi en plaine, a également réduit sa taille tout là-haut, sa tige ne dépasse guère 1-2 cm!

Et que dire du saule qui a choisi de ramper! Il se nomme d'ailleurs saule-tapis!

La silène acaule se développe sur son petit coussin, très chic cette miniature!

C'est au-dessus de 2200 m que s'épanouit la benoîte rampante, mais comment fait-elle pour trouver un coin de terre où enfouir ses stolons?

A la même altitude, la renoncule des glaciers se plaît aussi!

Et sur le balcon, plus résistante qu'elle n'en a l'air, la délicate campanule naine se dore au soleil!

Un joli bouquet de fleurettes qui mériteraient d'être brodées!

Si vous vous souvenez, le coussin de silènes s'était transformé en pique-aiguilles, il y a quelques temps.

Et en ce moment, des campanules se sont posées sur ma toile!

Je vous souhaite un belle semaine fleurie!

Pour cette randonnée, je vous emmène dans le Val d'Hérémence, au-dessus de Sion, avec pour objectif d'atteindre le Col de Prafleuri.

Nous partons du barrage de la grande Dixence...

... avec son lac des Dix et le Mont-Blanc de Cheilon en toile de fond.

A plus de 2000 m le décor est très alpin et le sentier s'engage très vite à travers la caillasse...

Heureusement les touches de couleur des fleurs égaient le bord du chemin.

Le jaune lumineux des doronics

Le rose discret des coussins de la silène acaule.

Nous parvenons à une première étape de notre marche, juste en-dessous de la cabane de Prafleuri. Nous traversons le torrent.

L'hiver a été rude dans le coin, mais nous trouvons notre chemin!

Toujours autant de roche, mais les petites fleurs sont toujours là comme la linaire des Alpes

La benoîte des montagnes

Et les petites gentianes

Nous atteignons un vaste plateau où l'eau et la neige se disputent les lieux...

On repart dans la pente en direction du col et on continue de grimper.

L'arrivée au col nous réserve une belle surprise!

Un troupeau de bouquetins nous attend! Ou plutôt nous laisse la place...

Désolés de vous avoir dérangés!

Très belle vue depuis le Col de Prafleuri, nous sommes juste derrière le Mont-Fort (point culminant des pistes de Verbier et Nendaz)

Et à côté de la Rosablanche

Dommage de redescendre, il fait bon là-haut à presque 3000 m!

Petite halte à la cabane de Prafleuri pour boire le café

Et retour vers le barrage de la Grande-Dixence en compagnie du chant des cascades...

... et des petites fleurs...

Pour en savoir plus sur le parcours, c'est ICI

La piscine des Marécottes

Niché entre les rochers creusés, ce bassin a fait la réputation des Marécottes depuis longtemps. Un plaisir de se rafraîchir en rentrant de randonnée, mais une chance qu'elle soit chauffée, on est à 1000 m d'altitude!

Du temps du tourisme anglais, ce point d'eau faisait le bonheur des visiteurs qui y pratiquaient le canotage!

Même si l'on refait le même parcours, une course en montagne est à chaque fois différente: la lumière, la végétation, l'eau dans les torrents, les restes de neige...

Encore une fois, cela se vérifie pour cette balade qui passe par des sentiers que nous connaissons déjà.

Pour soulager nos gambettes, nous prenons les cabines aux Marécottes pour rejoindre la Creusaz (500 m d'économisé!) et nous empruntons le sentier en direction du Vallon d'Emaney.

De là un joli chemin longe le flanc de la montagne. Tout d'abord dans une forêt clairsemée où le genêt ailé profite des espaces ensoleillés.

Eh oui, vous les reconnaissez? J'ai finalement trouvé le nom de ces plantes!

Après une trentaine de minutes, la prairie prend le relais.

Beaucoup de fleurs...des orchis

Des centaurées...

Des touffes de rumex

Sa majesté le lis martagon

Et à l'entrée du vallon, le pigamon à feuilles d'ancolie nous accueille.

Nous dépassons l'alpage d'Emaney avant de nous engager dans les pentes verdoyantes pour grimper vers le Col d'Emaney

Les petites fleurs bleues du lin des Alpes s'épanouissent au bord du sentier. A mettre de côté pour la broderie...

Des touffes de renoncules à feuilles d'aconit

Jusque là nous avons rencontré 2 randonneurs, 2 marmottes et... une grenouille rousse!

Elle nous encourage car la montée est rude! Au loin le Grand-Combin

Derrière nous le Col de Barberine et les Pointes d'Aboillon.

Un dernier effort: franchir des plaques de neige pentues et braver un sentier détérioré par les rigueurs hivernales.

Et voilà le Col d'Emaney, ça souffle fort, mais la vue sur les Dents du Midi (un peu cachées) et le Lac de Salanfe est splendide!

Reprendre des forces dans un petit creux abrité du vent et c'est reparti pour la descente!

Monsieur Azalée est nettement plus à l'aise!

On rejoint la terre ferme...

... on plonge vers le lac...

.. et on se retourne pour apercevoir le col d'où on vient.

Un tronçon "reposant" qui longe la rive du lac...

... et nous atteignons le coin du mur du barrage

Les genoux et les pieds grincent un peu sur le sentier qui descend du barrage vers Van d'en Haut. Au camping petite pause avant de prendre le bus qui nous ramène aux Marécottes.

Un très joli parcours, très intéressant à cette saison grâce au télécabine d'un côté et au transport public à l'arrivée!

Découverte récente des motifs floraux de Yumiko Higuchi. Sans doute de nouvelles sources d'inspiration dans ces deux magnifiques livres que je viens de commander.

Pour l'instant, je profite de ce début de vacances pour continuer ma prairie!

Inspirée de Cécile Franconie, à partir d'une de ses vignettes rebrodée, un carnet bien estival...

Un petit bouquet de fleurs pour ma directrice qui s'en va à la retraite...

Et comme je sais qu'elle passe parfois par ici, j'en profite pour la saluer!

Alpage des Preises (Châtelard)

Un abreuvoir qui a vécu et qui profite de ses vieux jours face à un merveilleux panorama...

... face au barrage d'Emosson!