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Baignoire dans mon petit jardin
Et c'est ainsi que s'achève le fil rouge qui a animé mon blog tous les vendredis depuis une année! Un immense merci à vous qui m'avez suivie et encouragée dans cette démarche!
Dans la Galerie Photos (à gauche), vous pouvez retrouver les photos des 52 points d'eau!
J'ai pris beaucoup de plaisir à saisir ces points d'eau simples ou plus sophistiqués, actuels ou anciens, là où l'eau est distribuée, stockée, utilisée... Au cours de mes balades, mes escapades ou mes déplacements quotidiens, c'est devenu un réflexe de repérer les fontaines, abreuvoirs, robinets... Peut-être est-ce pareil pour vous qui me suivez fidèlement! Cette démarche m'a permis également de prendre mieux conscience de la valeur de ce liquide!
Drôle de coïncidence, je termine cette aventure alors que la sécheresse sévit dans nos régions: restriction d'eau, approvisionnement spécial dans les alpages pour le bétail, incendies... J'ai pu constater d'ailleurs que des fontaines habituellement bien fournies sont à sec en ce moment. Sachons donc apprécier cette eau si précieuse et en prendre soin!
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Dans mon album photos figurent déjà quelques prises sur un nouveau thème! Pas de panique, je reviens prochainement avec un feuilleton du vendredi!
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Des petites échevettes s'impatientaient sur ma table ainsi que les magnifiques livres de Yumiko Higuchi, il était temps de m'en occuper pour mettre en route un petit projet.
Un morceau de toile teinte l'été dernier avec des fleurs de bruyère, parfait pour accueillir ces fils teints également avec des matières végétales venant de Teinture Sauvage
Pour reporter un dessin de broderie sur une toile j'utilise habituellement la table lumineuse. J'en ai fabriqué une (vous pouvez voir les explications ici) et je m'en sers souvent.
Pour cette fois,comme le tissu est assez épais et plutôt foncé, ça ne fonctionne pas très bien. J'ai donc opté pour la technique du papier craie.
Je recopie le modèle sur une feuille de papier calque (également si je travaille avec la table lumineuse) puis je repasse sur le trait avec une pointe en plaçant le papier craie entre le tissu et le modèle. Petit truc: j'ai mis sous le tissu une feuille de papier ponce afin qu'il ne glisse pas!
Pour ma part, je trouve que le trait laissé par la craie est épais. J'ai constaté que ma broderie est généralement plus jolie et nette si le trait est précis et fin.
C'est pourquoi, dans ce cas, je repasse sur le dessin avec un feutre fin indélébile!
Pas question d'avoir la tremblote ni de faire un faux pas, la marque ne s'efface plus!
Depuis longtemps, je me sers des feutres Edding (traditionnellement utilisés par les dessinateurs en bâtiment)...
J'en ai trois que je garde dans une jolie pochette
Pointe fine, couleur qui marque bien les toiles et ne goutte pas, et durée de vie très longue!
Bien sûr, j'utilise aussi les feutres FriXion, surtout quand je sais qu'il faudra effacer les traits ou quand je ne suis pas sûre de mon coup. Mais la pointe la plus fine est 0,5 et elle ne marque pas si bien la toile.
Pour le travail avec l'oiseau, j'ai pris du 0,1 et ici pour le papillon, du 0,3
Pour l'instant, je n'ai pas trouvé le stylo idéal pour reproduire un dessin précis sur une toile très foncée. J'en ai testé plusieurs, mais pas convaincue! Si vous avez des suggestions...
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Déjà des couleurs de fin d'été au bord du chemin!
Les myrtilliers rougissent, mais ils sont aussi bien chargés!
Heureusement, j'ai ma petite boîte dans le sac, je vais la remplir!
Reste un dilemme: vais-je les faire en dessert ou tenter de teindre un bout de toile? Tous les deux, mon capitaine!
Par contre, pour le bouquet de rumex...
... la question ne se pose pas: tout dans la casserole pour la teinture!
Ça mijote joliment...
... et le résultat, un rose pâle me plaît bien!
Pour le résultat avec les myrtilles, il faudra attendre, elles doivent macérer 3 jours!
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Avec grand plaisir, je poursuis mes broderies sur la toile parée d'empreintes végétales. Un projet destiné à la réalisation d'un livre textile.
Les 2 premières pages...
... et les 2 suivantes sont (presque) terminées
Mes courses en montagne m'ont inspirée et je me suis amusée à créer des fleurs brodées à partir de ce que j'ai rencontré au bord des sentiers! Pas très cohérent d'un point de vue botanique, mais tant pis!
Les trèfles bruns...
... parfaitement dans les tons des impressions.
Les herbes folles (je les appelle ainsi, trop compliqué à trouver leurs noms!)
... légères, pour éviter de trop cacher les empreintes!
L'anthyllide, au nom barbare, qui est très commune en plaine également et s'étale en tapis dorés...
... plutôt facile à inventer sa version brodée!
Comme vous avez pu voir sur les images, toujours des bestioles qui volettent autour des plantes, comme en vrai!
Elles me permettent même de cacher des taches non prévues sur la toile!
Voilà, il me reste une moitié de livre textile à terminer... à suivre...
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Se lever de bon matin, au milieu des montagnes, et profiter de la lumière du soleil levant,
Se mettre en route dans la fraîcheur...
... et se sentir prête à attaquer le col de Tsofeiret, là juste en face, en se demandant où passera le sentier!
Ecouter le vacarme des torrents glaciaires.
Admirer le paysage et le rocher travaillé et poli par d'anciens glaciers...
... et franchir le col de Tsofeiret...
... en admirant au passage une petite joubarbe
Contempler le lac de Tsofeiret en contre-bas...
... le Grand Combin, comme on n'a pas l'habitude de le voir!
Profiter d'un sentier qui monte en douceur pour s'arrêter auprès de la gentiane champêtre...
... et de l'étoile d'argent, eh oui encore elle!
Songer au réchauffement climatique en voyant les glaciers qui fondent si vite et se retirent en laissant les moraines esseulées.
Dans un dernier gros effort, attaquer la grimpette...
... pour atteindre le col de Lire Rose, au pied de la Ruinette.
Seuls au monde à 3065 m, savourer la splendeur des lieux et un bon petit pique-nique!
Redescendre par le même sentier en comprenant pourquoi ce col se nomme Lire Rose
S'extasier devant cette belle roche et les petites merveilles qui s'y cachent.
La campanule du Mont Cenis
La linaire
Le saxifrage à deux fleurs
et toujours présente dans ce genre de lieu, la silène acaule, bien installée sur son petit coussin!
Faire une petite pause
en regardant le glacier du Brenay.
Poursuivre la route en repassant par le col de Tsofeiret et descendre vers le lac...
... pour suivre le sentier qui rejoint le barrage de Mauvoisin mais par l'autre rive.
Se dire que les prés sont plus maigres de ce côté, peu de fleurs par ici!
Repérer cependant les pieds de chat (avec des coussinets, comme les vrais!)
Reconnaître l'endroit où nous sommes passés la veille, sous les glaciers, à travers les moraines...
... et voir le bout du lac de Mauvoisin se rapprocher!
Passer par les anciennes écuries du Giétro avec sa maison en pierres, voûtée à l'intérieur, typique du Val de Bagnes.
Revoir de loin tous les torrents traversés lors de la montée.
S'émerveiller devant la chute qui plonge dans le lac
Apprécier la fraîcheur des tunnels qui arrivent au barrage...
et voir le bout!
Deux merveilleuses journées de randonnée pour terminer en beauté ce séjour à la montagne! Cette région de Chanrion se mérite, mais elle est très sauvage et ça vaut l'effort!
Voici la carte du parcours du jour et le lien ICI si vous voulez agrandir ou élargir!
Un grand merci à vous qui m'accompagnez!
Je vous souhaite une belle journée!
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Dernier bol de fraîcheur pour terminer les vacances avant de redescendre vers la plaine. Une randonnée qui nous emmène dans le Haut Val de Bagnes, départ du Barrage de Mauvoisin.
On commence par traverser des tunnels et on jette un coup d'oeil par les ouvertures!
On quitte la route de terre qui longe le lac et on s'engage sur un sentier qui s'élève et suit la vallée mais un "étage" plus haut.
Beaucoup d'eau et de cascades tout au long du chemin, heureusement, des ponts sont aménagés!
Au-dessus de nos têtes, neige et glaciers fondent...
... l'eau dévale vers le lac
Nous traversons des prairies bien grasses où les fleurs s'épanouissent.
Cette fois-ci, impossible de rater les edelweiss, elles sont partout!
Juste en train de fleurir!
En bouquet avec les asters des Alpes...
... qui tapissent de leur violet et orange tous les prés alentours
Dans ce foisonnement de couleurs, les insectes sont aux anges. Jolie rencontre avec l'apollon.
Très discrètes, les fleurs minuscules de la gentianes des neige.
A ne pas confondre avec la gentiane de Bavière qui est aussi par là!
Par endroits, le sentier devient aérien...
... dans un cadre majestueux.
Et soudain, nous changeons de décor, nous franchissons une moraine: les prairies fleuries font place à la glace et la roche.
Un solide pont franchit le torrent glaciaire bien chargé en sable.
Belle vue sur le glacier tout recouvert de pierres.
Un peu plus loin, une autre partie du glacier.
Dans cette caillasse, quelques couleurs avec les épilobes de Fleischer
Un peu plus loin, on retrouve des prés verdoyants et même des zones humides où poussent les charmantes linaigrettes.
Nous avons maintenant largement dépassé le bout du lac et allons plonger dans le fond de vallée...
... pour traverser un autre gros torrent...
... et remonter péniblement...
... pour arriver à la Cabane de Chanrion
Ouf! La longue journée de marche est terminée, nous restons au refuge pour la nuit et profitons de cette fraîche soirée dans les montagnes!
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Val de Bagnes, alpage de Pindin (près de la Cabane Brunet)
Un abreuvoir à côté d'une machine à traire mobile, un outil pratique quand le troupeau est éloigné.
Les bêtes pâturent un peu plus haut...
Il y a pire comme cadre de vie pour les vaches!
Et vers 17 h le berger va les chercher pour la traite, c'est juste au moment où nous rentrons de randonnée.
Futur fromage à raclette de Bagnes, sûr qu'il aura bon goût avec ce que dégustent les vaches là-haut à 2400 m.
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